Edit du jour d'après: je n'ai pas cité Joss Stone, c'est normal.
Mais là, avouez qu'elle bute des Calamars géants
Et je précise qu'on peut la voir au Grand Rex début Novembre à Paris
JOOOOOOOOOOOSSSSSSSSSSSSSSSSS
De tout, de rien, surtout de rien. Si le coeur m'en dit...
Juste un hommage rapide à une chanson qui mérite, l’ineffable « Balance-toi » de Tony Pi, le virevoltant rappeur champion de la NBA…
Ahem, qu’est-ce que je raconte moi…
Lectrices et Hannibal, je te salue bien bas du haut de mes vacances et de l’assourdissant silence régnant sur ce blog depuis beaucoup trop longtemps… Alors certes mon silence n’est un mal pour personne, surtout pour les non-amateurs de décibels, mais mon blog criant moins fort que moi, avouez-le, vous avez cru, comme la rivère, que j’étais tari. Et bien non, j’avais juste du boulot et des vacances et croyez-moi, ça occupe…
Lectrices et Hannibal, voici donc un comeback en règle, moins fat que celui d’Alliance Ethnik, avec 4 vrais kilogrammes de bide en moins. Et je profite donc de ma nouvelle stature sculpturale et esthétisante (oui je me préfère plus maigre, sauf des cheveux) pour vous parler de l’autre amour de ma vie musicale, j’ai nommé cette formidable bande des quatre qui jouent plus bas que leur ceinture et fait pourtant d’eux un groupe de haute volée :
Je ne m’appesantirais pas sur des finesses biographiques vous savez déjà tout d’eux, et si ce n’est pas le cas, çay mal et vous le savez. Je veux ici vous entretenir d’alboumes moins connus que les monumentaux « A Night At The Opera » (probablement le meilleur alboume du monde si « Homogenic » d’une chanteuse islandaise assez connue des habitués de ce blog n’existait pas. Cet avis étant particulièrement objectif, convenons-en) ou « Innuendo ».
Parlons, au hasard, de « A Day At The Race ».
Mais si vous savez, une des nombreux alboumes noirs du groupe qui a la facheuse caractéristique principale d’être sorti JUSTE après L’ALBOUME BLANC, le vrai, pas celui de ce petit groupe marrant qui joue au dessus de la ceinture.
« A Day At The Race » a donc eu la bonne idée de faire suite très rapidement a un alboume que 103% des groupes de rock rêvent de faire un jour et est constitué de 10 morceaux écrits en même temps que ceux de « A Night… ». On peut dire rapidement que ce sont les chutes de l’alboume précédent, mais quand on connaît le précédent (probablement le meilleur alboume du monde si « Homogenic » d’une chanteuse islandaise assez connue des habitués de ce blog n’existait pas. Cet avis étant particulièrement objectif, convenons-en encore), on a une idée du niveau. Si tu es aventureuse, lectrice ma sœur, ma passion, mon déchirure, tu peux abandonner là la lecture de ce prose bordélique et courir ou voler ou faire du vélo vers le disquaire le plus proche pour te procurer cette œuvre, tu ne pourras pas être déçue.
Mais si tu as élevé le doute métaphysique en impératif moral, quelques éléments de critique supplémentaires deviendront ton primum mobile vers le point de ravitaillement le plus cher à ton cœur ou à tes cuisses si tu es sur un vélo et que ça monte par chez toi.
L’alboume s’ouvre donc sur une intro (magnifique pléonasme n’est-il pas ?) instrumentale comme sur « A Night… » (probablement le meilleur alboume du monde si « Homogenic » d’une chanteuse islandaise assez connue des habitués de ce blog n’existait pas. Cet avis étant particulièrement objectif, convenons-en une fois de plus) et un morceau étonnamment rock qu’on croirait presque issu de « Sheer Heart Attack », l’alboume 100% hard-rock de la bande à Brian May (non je ne citerai pas leur méconnu et sous-estimé chanteur !). Très vite on retrouve la pâte des ballades de « A Night… » (vous connaissez déjà le contenu de la parenthèse) avec les très romantiques « You Take My Breath Away » ou « You and I ».
Petite parenthèse pour les lecteurs et lecteuses romantiques de ce blog, lors d’un repas en amoureux, 43 minutes avant conclusion et après le repas, histoire que tout se passe juste un instant vos cœurs l’unisson, une écoute de cette alboume pendant les préliminaires fera son effet.
Outre son côté « shinning in the mooooooooooooooonlight » que retenir de cette galette :
Une guitare un peu plus discrête qu’à son habitude mais tellement efficace (« Long Away » en tête et la sublime valse électrique sur Millionaire Waltz)
Un piano à son sommet, Freddy (je parle du pianiste pas du chanteur, donc j’ai le droit de citer !) fait des merveilles dans TOUS les morceaux.
Des chansons tout simplement géniales dont l’unique défaut est de ne pas être sur « A Night… » et donc moins connues et moins « évidentes » ce qui est plutôt une qualité :
-The Millionaire Waltz, drôle, riche, passionée (toute indiquée pour les rencontres romantiques), avec une basse de rêve durant l’intro.
-Somebody To Love, chorus géniaux, entrainante, lumineuse.
-Good Old Fashioned Lover Boy, typiquement la chanson qui vous relance au sortir d’une nuit de doute et d’insomnie.
-Teo Torriate, une chanson à moitié en japonais qui a toutes les dispositions pour devenir une chanson obsessionnelle (Plaf fait l’essai, tu seras pas déçu ).
En resumé, un alboume excellent, mais pour qui aura déjà trainé ses pavillons sur « A Night At The Opera » (BEST.ALBOUME.EVER \ HOMOGENIC, tout ça…), moins flamboyant, moins révolutionnaire, plus « one-sided », moins inattendu. Il souffre énormément de l’aura, jamais galvaudée, de son illustre aîné. Mais si vous êtes prêt à vous investir un peu plus dans la musique de Brian, Roger, John et le dernier dont le prénom m’échappe, une perle à n’en pas douter. Ce qui signifie que face à la masse des alboumes rock passés, présent et à venir (voire à vomir), c’est un incontournable tant il est cohérent et lumineux (étonnant pour un alboume qui rappelle tant un dîner aux chandelles !).
La prochaine fois une nouvelle chronique sur le très inégal « The Game ».
Miousik :
Chais pas, euh, pff, du Queen ?
Barbara : « Mes Insomnies », « Une Petit Cantate », « Le Soleil Noir », parce que je sais que ça fera plaisir à mon Blito et que ce sont de si justes textes.
Ennio Morricone : « Lonesome Billy », tous les morceaux de « Et pour quelques dollars de plus », parce qu’on ne devrait jamais se passer d’Ennio.
Tony P : « Balance-toi » parce que BALANCE BALANCE BALANCE…
Jour de plage :
Masami Tsuda : « Entre Elle et Lui, Kare Kano », parce que je sais pas ce qui m’arrive mais j’aime cette histoire d’ado …
Goscinny/Uderzo : « Astérix en Belgique », parce que qu’est-ce que je me suis marré en le relisant…
Livres :
Pierre Desproges : je dirais TOUT, mais plus particulièrement « Vivons heureux en attendant la mort »
Wagner : La tétralogie de « l’Or du Rhin »
Allez il faut partir maintenant, parce que c’est suffisamment long et qu’il y tellement de blogs plus intéressant sur lesquels perdre votre temps !