lundi 9 juillet 2007

J'ai un Dragon dans mon dos...



Non je ne consomme aucune substance bizarre (enfin si des céréales sans conservateur ni additif, mais bon…), je me plie juste aux commandements de Jean-Pierre Français et traduis tout en bon français dans le texte… Pourquoi je fais ça ? demandez à mon ami brachydactyle (qui n’est ni roux ni de Corte), il saura sans doute vous répondre qu’il n’a pas d’info…


Bref, tout ça pour dire que con promis, chose due, voici une chronique sur « The Game ».


1980, alors qu’en France Diam’s naissait et allait nous faire beaucoup de mal par la suite, la bande à machin là…, euh aidez moi, comment il s’appelle là, leur chanteur, roh c’est pesant de pas se souvenir… enfin la bande à John, Brian, Roger et machin décidait de , oh crime de lèse-majesté, mettre des synthé sur ses morceaux !!!!!!
Je suis sûr que dit comme ça, ça vous plonge dans un état de circonspection proche du rien à foutre qu’éveille dans votre esprit moins instable que le mien un épisode de Derrick en allemand (Marjanne Satrapi voit de quoi je parle…). Et bien mine de rien, lecteuses rigolardes, sachant que jusque là sur le livret de chaque alboume il était écrit en gros « And Nobody plays the Synth », ça fait quand même une sacré révolution !!!
Alors est-ce un bien, est-ce un mal, observons un papillon… euh non, ça n’a rien n’a voir… il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, mais qu’apporte ce changement profondément ?
Disons que Queen ne devient ni Van Der Graaf Generator ni Weather Report, c’est encore assez discret mais le feeling passe de glam-rock à ouvertement pop. Hurlement, trahison, choucroutalities, écoute de Muse ? Pas jusque là quand même, faut pas déconner. Et puis ces 4 là savent ce qu’ils font : aussi pour ne perdre ni le fan ni le potentiel futur fan, l’alboume s’ouvre sur « Play The Game » qui en plus de nous demander de jouer le jeu de l’amour nous demande d’accepter les changements dans la musique du groupe. Et il y arrive plutôt bien, l’accroche est bonne, la guitare encore bien présente, les paroles sonnent comme une réponse au petit désespoir de « Somebody to Love » ( « My game of love has just begun/Love runs from my head down to my toes »), les effets sont surprenant mais pas déstabilisant (c’est pas du VDGG je le répête) bref on dodeline de bon cœur, Queen est là et bien là.
Viens ensuite une attaque à rythme armé comme je les aime tant, « Dragon Attack ». Alors si tu veux de la basse, lecteur avide, mon reflet, ma déchirure, tu en auras pour ton argent ici ! Ca claque d’emblée et ça ne lâche jamais prise comme le dragon que porte le chanteur (mais si vous voyez qui je veux dire un grand qui commence à porter la moustache à ce moment là de l’histoire du groupe…). Difficile de parler d’une telle expérience le mieux étant que vous l’écoutiez pour vous représenter ce qu’est une prise en main en règle par John Deacon, avec un rythme qui s’accroche à vous au point de se substituer presque aux battement de votre cœur (c’est une image, si votre cœur bat sur ce rythme, n’hésitez pas à consulter ). Bref une de mes chansons favorites. Et ce morceau relativement « bass-driven » est directement suivi par… « Un de plus mord la poussière » ! 2 chansons consécutives de cette trempe, je devrais être aux anges, mais pourtant non. Alors pour « Another Bites The Dust », plutôt qu’un long discours, un chtit clip vous exprimera le fond de ma pensée, Queen envoie du monde sur les dance-floor et franchement c’est un bonheur.



Avec ce changement disco-funk, on retrouve aussi des morceaux de pur Rockabilly, vous savez ce rock retro, très 50’s avec « Crazy Little Thing Called Love » où tu te balances de droite à gauche en claquant des doigts avec bonheur, mais aussi avec « Rock It (Prime Jive) » un morceau en 2 partie avec une intro mélancolique chanté par machin (décidément quand ça veut pas…) puis un chapitre rock à l’ancienne chanté par Roger avec machin juste sur les chorus qui nous fait bien sentir que Red Special ( la guitare de Brian May, et oui elle a un petit nom, elle est même créditée sur certains alboumes) a toujours sont mot à dire.
Suivent deux ballades « Don’t try Suicide », un « Somebody to Love » bis sur la forme, musique guillerette et propos assez sombre, et « Sail Away Sweet Sister » ballade dans la plus pure tradition des ballades de Brian May, si on vous disait qu’il s’agit de la suite de « Someday Oneday » (qu’on peut trouver sur "Queen II") vous le croiriez sans problème.
Vient alors la fin, celle qui me pose le plus problème… C’est bien simple, je ne reconnais pas Queen là dedans, j’y vois tout simplement du pauvre rock FM, une tentative de faire des chansons pour RFM ou que sais-je pour passer à côté des bouses comme Toto ou Aerosmith… Tout en étant bien meilleurs que le moindre morceaux des groupes cités juste avant, ces morceaux laissent présager du pire de Queen, à savoir l’abominable « Hot Space ».

Alors que l’alboume s’ouvrait plein de promesses et d’un renouveau dans le style tout à fait bon, la fin me fait beaucoup de mal. Mais comme vous ne pouvez décemment pas partir sans au moins écouter « Dragon Attack » ou « Rock It (Prime Jive) », je conclurai en disant qu’on a ici un alboume charnière, 2 directions semblaient possibles, la mauvaise a été prise avec « Hot Spaces » mais les 4 gars dont le but était de nous bouger ont su redresser la barre et faire un son pop-rock de qualité. Mais qui ne retrouvera jamais le niveau des 5 premiers alboumes…


Musique (celle-là même qui sera la clef de l’amour et autre chose) :

J’vous fais un dessin ? (même si je ne les chronique pas pour le moment jetez vous sur Queen I, II et Sheer Heart Attack, deconnez pas hein, vous allez aimer)

Van Der Graaf Generator : « Refugees », « Still Life » parce que je sais que la bande à Peter Hammil est à même de provoquer les réactions les plus diverses. Adulés ou haïs, leur rock progressif (8mn minimum le morceau) ne peut pas vous laisser indifférent. Un jour si vous êtes sage, je vous ferais quelque chose de détaillé sur eux.


ps= désolé pour la qualité de la vidéo, j'ai pas trouvé mieux...mais si vous aimez là, alors on va s'entendre!

The Divine Comedy : « Sticks and Stones », « Becoming More Like Alfie » parce que quand meme Neil Hannon, c’est la classe intersidérale.

Lily Allen: ben à peu près tout, elle a été terrible en concert, ses chansons sont très 4e degree, sa musique piquante, elle fait du bon boulot quand même.

Jour de Plage :

« Civil War » sous la direction de Mark Millar : un très bon Cross-over dans l’univers Marvel, j’en arrive presque à trouver Captain America sympatique, c’est vous dire.

« Gunnm et Gunnm Last Order » par Yukito Kishiro: parce que bon faut pas déconner, c’est quand même le meilleur manga du monde, que Gally est la plus formidable de toutes les héroïnes et que putain après le secret de Zalem, vous ne verrez plus jamais le monde comme avant…

Et continuez de lire Kare kano.

Flims (mais pas sur le cyclimse) :
« El Topo » de Jodorowsky : parce JAMAIS au GRAND JAMAIS vous n’avez vu une chose pareille. Mais alors JAMAIS, T'ENTENDS !










Allez il faut partir maintenant, j’ai mal à mes jambes et j’ai du lait sur le feu pendant que je surveille le bébé avec l'eau du bain...

2 commentaires:

Unknown a dit…

Oui bon, la fin de l'alboume est moins bien, mais c'est pas une raison pour que tu couines comme ça...

Anonyme a dit…

attends mais jamais tu vas chroniquer "News of the world" ?
Celui avec le robot géant qui fait peur sur la pochette ?