mercredi 18 juillet 2007

Who wants to...

Yo les chickens, comme j'ai vu que vous étiez au taquet sur les commentaires en ce moment je me suis dit que c'était le moment:

FOREVER TOP TEN, Second Session

Allez, on est parti:

1.Jogà, Björk parce que c'est comme ça et voilà.
2. Got To Get You Of My Head, Solomon Burke parce que je viens de repenser à Nick Hornby
3.Napoleon Solo, At The Drive-In parce que This is Forever!!!!
4.Les Bourgeois, Les Fatals Picards parce qu'en tête des ventes il n'y aura pas Jean Ferrat.
5. Lonesone Billy, Ennio Morricone parce que personne ne devrait jamais se passer d'Ennio.
6.Péppé, Léo Ferré parce que le dernier vers est tellement juste.
7. Des Lumières sous la Pluie, Psykick Lyrickah parce que patience, l'arche est faible et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cèdera alors courage et...
8.Une Petite Cantate, Barbara parce que c'était un nom de guerre je crois...
9.The Prophet's Song, Queen parce que ya pas que Bohemian Rhapsody dans la vie
10.DECLARE INDEPENDANCE, Björk because she's the Alpha and the Omega, the beginning and the end...


Vala, vous connaissez les rêgles.
A vous!

Edit du jour d'après: je n'ai pas cité Joss Stone, c'est normal.
Mais là, avouez qu'elle bute des Calamars géants




Et je précise qu'on peut la voir au Grand Rex début Novembre à Paris

JOOOOOOOOOOOSSSSSSSSSSSSSSSSS

lundi 9 juillet 2007

J'ai un Dragon dans mon dos...



Non je ne consomme aucune substance bizarre (enfin si des céréales sans conservateur ni additif, mais bon…), je me plie juste aux commandements de Jean-Pierre Français et traduis tout en bon français dans le texte… Pourquoi je fais ça ? demandez à mon ami brachydactyle (qui n’est ni roux ni de Corte), il saura sans doute vous répondre qu’il n’a pas d’info…


Bref, tout ça pour dire que con promis, chose due, voici une chronique sur « The Game ».


1980, alors qu’en France Diam’s naissait et allait nous faire beaucoup de mal par la suite, la bande à machin là…, euh aidez moi, comment il s’appelle là, leur chanteur, roh c’est pesant de pas se souvenir… enfin la bande à John, Brian, Roger et machin décidait de , oh crime de lèse-majesté, mettre des synthé sur ses morceaux !!!!!!
Je suis sûr que dit comme ça, ça vous plonge dans un état de circonspection proche du rien à foutre qu’éveille dans votre esprit moins instable que le mien un épisode de Derrick en allemand (Marjanne Satrapi voit de quoi je parle…). Et bien mine de rien, lecteuses rigolardes, sachant que jusque là sur le livret de chaque alboume il était écrit en gros « And Nobody plays the Synth », ça fait quand même une sacré révolution !!!
Alors est-ce un bien, est-ce un mal, observons un papillon… euh non, ça n’a rien n’a voir… il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, mais qu’apporte ce changement profondément ?
Disons que Queen ne devient ni Van Der Graaf Generator ni Weather Report, c’est encore assez discret mais le feeling passe de glam-rock à ouvertement pop. Hurlement, trahison, choucroutalities, écoute de Muse ? Pas jusque là quand même, faut pas déconner. Et puis ces 4 là savent ce qu’ils font : aussi pour ne perdre ni le fan ni le potentiel futur fan, l’alboume s’ouvre sur « Play The Game » qui en plus de nous demander de jouer le jeu de l’amour nous demande d’accepter les changements dans la musique du groupe. Et il y arrive plutôt bien, l’accroche est bonne, la guitare encore bien présente, les paroles sonnent comme une réponse au petit désespoir de « Somebody to Love » ( « My game of love has just begun/Love runs from my head down to my toes »), les effets sont surprenant mais pas déstabilisant (c’est pas du VDGG je le répête) bref on dodeline de bon cœur, Queen est là et bien là.
Viens ensuite une attaque à rythme armé comme je les aime tant, « Dragon Attack ». Alors si tu veux de la basse, lecteur avide, mon reflet, ma déchirure, tu en auras pour ton argent ici ! Ca claque d’emblée et ça ne lâche jamais prise comme le dragon que porte le chanteur (mais si vous voyez qui je veux dire un grand qui commence à porter la moustache à ce moment là de l’histoire du groupe…). Difficile de parler d’une telle expérience le mieux étant que vous l’écoutiez pour vous représenter ce qu’est une prise en main en règle par John Deacon, avec un rythme qui s’accroche à vous au point de se substituer presque aux battement de votre cœur (c’est une image, si votre cœur bat sur ce rythme, n’hésitez pas à consulter ). Bref une de mes chansons favorites. Et ce morceau relativement « bass-driven » est directement suivi par… « Un de plus mord la poussière » ! 2 chansons consécutives de cette trempe, je devrais être aux anges, mais pourtant non. Alors pour « Another Bites The Dust », plutôt qu’un long discours, un chtit clip vous exprimera le fond de ma pensée, Queen envoie du monde sur les dance-floor et franchement c’est un bonheur.



Avec ce changement disco-funk, on retrouve aussi des morceaux de pur Rockabilly, vous savez ce rock retro, très 50’s avec « Crazy Little Thing Called Love » où tu te balances de droite à gauche en claquant des doigts avec bonheur, mais aussi avec « Rock It (Prime Jive) » un morceau en 2 partie avec une intro mélancolique chanté par machin (décidément quand ça veut pas…) puis un chapitre rock à l’ancienne chanté par Roger avec machin juste sur les chorus qui nous fait bien sentir que Red Special ( la guitare de Brian May, et oui elle a un petit nom, elle est même créditée sur certains alboumes) a toujours sont mot à dire.
Suivent deux ballades « Don’t try Suicide », un « Somebody to Love » bis sur la forme, musique guillerette et propos assez sombre, et « Sail Away Sweet Sister » ballade dans la plus pure tradition des ballades de Brian May, si on vous disait qu’il s’agit de la suite de « Someday Oneday » (qu’on peut trouver sur "Queen II") vous le croiriez sans problème.
Vient alors la fin, celle qui me pose le plus problème… C’est bien simple, je ne reconnais pas Queen là dedans, j’y vois tout simplement du pauvre rock FM, une tentative de faire des chansons pour RFM ou que sais-je pour passer à côté des bouses comme Toto ou Aerosmith… Tout en étant bien meilleurs que le moindre morceaux des groupes cités juste avant, ces morceaux laissent présager du pire de Queen, à savoir l’abominable « Hot Space ».

Alors que l’alboume s’ouvrait plein de promesses et d’un renouveau dans le style tout à fait bon, la fin me fait beaucoup de mal. Mais comme vous ne pouvez décemment pas partir sans au moins écouter « Dragon Attack » ou « Rock It (Prime Jive) », je conclurai en disant qu’on a ici un alboume charnière, 2 directions semblaient possibles, la mauvaise a été prise avec « Hot Spaces » mais les 4 gars dont le but était de nous bouger ont su redresser la barre et faire un son pop-rock de qualité. Mais qui ne retrouvera jamais le niveau des 5 premiers alboumes…


Musique (celle-là même qui sera la clef de l’amour et autre chose) :

J’vous fais un dessin ? (même si je ne les chronique pas pour le moment jetez vous sur Queen I, II et Sheer Heart Attack, deconnez pas hein, vous allez aimer)

Van Der Graaf Generator : « Refugees », « Still Life » parce que je sais que la bande à Peter Hammil est à même de provoquer les réactions les plus diverses. Adulés ou haïs, leur rock progressif (8mn minimum le morceau) ne peut pas vous laisser indifférent. Un jour si vous êtes sage, je vous ferais quelque chose de détaillé sur eux.


ps= désolé pour la qualité de la vidéo, j'ai pas trouvé mieux...mais si vous aimez là, alors on va s'entendre!

The Divine Comedy : « Sticks and Stones », « Becoming More Like Alfie » parce que quand meme Neil Hannon, c’est la classe intersidérale.

Lily Allen: ben à peu près tout, elle a été terrible en concert, ses chansons sont très 4e degree, sa musique piquante, elle fait du bon boulot quand même.

Jour de Plage :

« Civil War » sous la direction de Mark Millar : un très bon Cross-over dans l’univers Marvel, j’en arrive presque à trouver Captain America sympatique, c’est vous dire.

« Gunnm et Gunnm Last Order » par Yukito Kishiro: parce que bon faut pas déconner, c’est quand même le meilleur manga du monde, que Gally est la plus formidable de toutes les héroïnes et que putain après le secret de Zalem, vous ne verrez plus jamais le monde comme avant…

Et continuez de lire Kare kano.

Flims (mais pas sur le cyclimse) :
« El Topo » de Jodorowsky : parce JAMAIS au GRAND JAMAIS vous n’avez vu une chose pareille. Mais alors JAMAIS, T'ENTENDS !










Allez il faut partir maintenant, j’ai mal à mes jambes et j’ai du lait sur le feu pendant que je surveille le bébé avec l'eau du bain...

mercredi 4 juillet 2007

BALANCE,BALANCE...

Juste un hommage rapide à une chanson qui mérite, l’ineffable « Balance-toi » de Tony Pi, le virevoltant rappeur champion de la NBA…

Ahem, qu’est-ce que je raconte moi…

Lectrices et Hannibal, je te salue bien bas du haut de mes vacances et de l’assourdissant silence régnant sur ce blog depuis beaucoup trop longtemps… Alors certes mon silence n’est un mal pour personne, surtout pour les non-amateurs de décibels, mais mon blog criant moins fort que moi, avouez-le, vous avez cru, comme la rivère, que j’étais tari. Et bien non, j’avais juste du boulot et des vacances et croyez-moi, ça occupe…

Lectrices et Hannibal, voici donc un comeback en règle, moins fat que celui d’Alliance Ethnik, avec 4 vrais kilogrammes de bide en moins. Et je profite donc de ma nouvelle stature sculpturale et esthétisante (oui je me préfère plus maigre, sauf des cheveux) pour vous parler de l’autre amour de ma vie musicale, j’ai nommé cette formidable bande des quatre qui jouent plus bas que leur ceinture et fait pourtant d’eux un groupe de haute volée :

QUEEN


Je ne m’appesantirais pas sur des finesses biographiques vous savez déjà tout d’eux, et si ce n’est pas le cas, çay mal et vous le savez. Je veux ici vous entretenir d’alboumes moins connus que les monumentaux « A Night At The Opera » (probablement le meilleur alboume du monde si « Homogenic » d’une chanteuse islandaise assez connue des habitués de ce blog n’existait pas. Cet avis étant particulièrement objectif, convenons-en) ou « Innuendo ».

Parlons, au hasard, de « A Day At The Race ».

Mais si vous savez, une des nombreux alboumes noirs du groupe qui a la facheuse caractéristique principale d’être sorti JUSTE après L’ALBOUME BLANC, le vrai, pas celui de ce petit groupe marrant qui joue au dessus de la ceinture.

« A Day At The Race » a donc eu la bonne idée de faire suite très rapidement a un alboume que 103% des groupes de rock rêvent de faire un jour et est constitué de 10 morceaux écrits en même temps que ceux de « A Night… ». On peut dire rapidement que ce sont les chutes de l’alboume précédent, mais quand on connaît le précédent (probablement le meilleur alboume du monde si « Homogenic » d’une chanteuse islandaise assez connue des habitués de ce blog n’existait pas. Cet avis étant particulièrement objectif, convenons-en encore), on a une idée du niveau. Si tu es aventureuse, lectrice ma sœur, ma passion, mon déchirure, tu peux abandonner là la lecture de ce prose bordélique et courir ou voler ou faire du vélo vers le disquaire le plus proche pour te procurer cette œuvre, tu ne pourras pas être déçue.

Mais si tu as élevé le doute métaphysique en impératif moral, quelques éléments de critique supplémentaires deviendront ton primum mobile vers le point de ravitaillement le plus cher à ton cœur ou à tes cuisses si tu es sur un vélo et que ça monte par chez toi.

L’alboume s’ouvre donc sur une intro (magnifique pléonasme n’est-il pas ?) instrumentale comme sur « A Night… » (probablement le meilleur alboume du monde si « Homogenic » d’une chanteuse islandaise assez connue des habitués de ce blog n’existait pas. Cet avis étant particulièrement objectif, convenons-en une fois de plus) et un morceau étonnamment rock qu’on croirait presque issu de « Sheer Heart Attack », l’alboume 100% hard-rock de la bande à Brian May (non je ne citerai pas leur méconnu et sous-estimé chanteur !). Très vite on retrouve la pâte des ballades de « A Night… » (vous connaissez déjà le contenu de la parenthèse) avec les très romantiques « You Take My Breath Away » ou « You and I ».

Petite parenthèse pour les lecteurs et lecteuses romantiques de ce blog, lors d’un repas en amoureux, 43 minutes avant conclusion et après le repas, histoire que tout se passe juste un instant vos cœurs l’unisson, une écoute de cette alboume pendant les préliminaires fera son effet.

Outre son côté « shinning in the mooooooooooooooonlight » que retenir de cette galette :

Une guitare un peu plus discrête qu’à son habitude mais tellement efficace (« Long Away » en tête et la sublime valse électrique sur Millionaire Waltz)

Un piano à son sommet, Freddy (je parle du pianiste pas du chanteur, donc j’ai le droit de citer !) fait des merveilles dans TOUS les morceaux.

Des chansons tout simplement géniales dont l’unique défaut est de ne pas être sur « A Night… » et donc moins connues et moins « évidentes » ce qui est plutôt une qualité :

-The Millionaire Waltz, drôle, riche, passionée (toute indiquée pour les rencontres romantiques), avec une basse de rêve durant l’intro.

-Somebody To Love, chorus géniaux, entrainante, lumineuse.


-Good Old Fashioned Lover Boy, typiquement la chanson qui vous relance au sortir d’une nuit de doute et d’insomnie.

-Teo Torriate, une chanson à moitié en japonais qui a toutes les dispositions pour devenir une chanson obsessionnelle (Plaf fait l’essai, tu seras pas déçu ).

En resumé, un alboume excellent, mais pour qui aura déjà trainé ses pavillons sur « A Night At The Opera » (BEST.ALBOUME.EVER \ HOMOGENIC, tout ça…), moins flamboyant, moins révolutionnaire, plus « one-sided », moins inattendu. Il souffre énormément de l’aura, jamais galvaudée, de son illustre aîné. Mais si vous êtes prêt à vous investir un peu plus dans la musique de Brian, Roger, John et le dernier dont le prénom m’échappe, une perle à n’en pas douter. Ce qui signifie que face à la masse des alboumes rock passés, présent et à venir (voire à vomir), c’est un incontournable tant il est cohérent et lumineux (étonnant pour un alboume qui rappelle tant un dîner aux chandelles !).

La prochaine fois une nouvelle chronique sur le très inégal « The Game ».

Miousik :

Chais pas, euh, pff, du Queen ?

Barbara : « Mes Insomnies », « Une Petit Cantate », « Le Soleil Noir », parce que je sais que ça fera plaisir à mon Blito et que ce sont de si justes textes.

Ennio Morricone : « Lonesome Billy », tous les morceaux de « Et pour quelques dollars de plus », parce qu’on ne devrait jamais se passer d’Ennio.

Tony P : « Balance-toi » parce que BALANCE BALANCE BALANCE…



Jour de plage :

Masami Tsuda : « Entre Elle et Lui, Kare Kano », parce que je sais pas ce qui m’arrive mais j’aime cette histoire d’ado …

Goscinny/Uderzo : « Astérix en Belgique », parce que qu’est-ce que je me suis marré en le relisant…

Livres :

Pierre Desproges : je dirais TOUT, mais plus particulièrement « Vivons heureux en attendant la mort »

Wagner : La tétralogie de « l’Or du Rhin »

Allez il faut partir maintenant, parce que c’est suffisamment long et qu’il y tellement de blogs plus intéressant sur lesquels perdre votre temps !